Il faut tout d’abord se convaincre
que la reproduction n’est pas indispensable pour une femelle
et ne la protège, ni contre les tumeurs mammaires ni contre
les grossesses nerveuses, si l'on en croit une idée répandue.
Faire reproduire sa chienne
implique de prendre ses responsabilités et, pour un particulier,
de s’assurer, d’une part, qu’il pourra s’occuper
des chiots, d’autre part qu’il pourra les placer dans
de bonnes conditions.
La chienne a, en général,
deux chaleurs par an et il est souhaitable d’attendre les deuxièmes
chaleurs — et même les troisièmes — pour
la faire reproduire. Pour déterminer la date idéale
d’accouplement, il est vivement recommandé de faire pratiquer
des dosages de la progestérone, surtout si le mâle se
trouve géographiquement éloigné de la femelle.
Le bouledogue est une race à reproduction
délicate où les césariennes sont fréquentes.
Lors d’une mise bas imminente, il est conseillé de s’assurer
de la proximité d’un vétérinaire disponible
de jour comme de nuit afin de faire face à une éventuelle
difficulté.
On peut parfois observer des pathologies
néonatales dues au type brachycéphale du bouledogue
(bec de lièvre, fente palatine).
Le mâle doit être choisi avec discernement en fonction
de ses qualités substantielles et non de sa proximité
géographique, mais il faut savoir que le défaut de l’un
n’est pas compensé par une qualité de l’autre.
Le fait de choisir le dernier champion
à la mode est « très vendeur » mais n’est
pas forcément la solution idéale ; il n’est peut
être pas adapté à la morphologie ou à la
lignée de la chienne et le choix du mâle doit comprendre
d’autres paramètres qu’un simple palmarès,
fût-il édifiant (voir l'article
suivant).
Outre une morphologie harmonieuse, le bon
état de santé des reproducteurs ainsi qu'un caractère
équilibré doivent impérativement être pris
en considération.
Un album photos d'étalons est disponible sur le présent site et nous vous invitons à
vous y reporter.
(voir le contrat
de saillie sur la page juridique).
©O. B.
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